Je n'ai pas cru les mots quand ils étaient trop beaux
Je n'ai pas pris les clefs je n'ai rien refermé
Mais je les ai usés ces chemins buissonniers
Aux mûriers de béton le nez dans le goudron
J'ai grandi dans la rue avec au bout des doigts
Des tessons de refus plantés dans mon destin
Pour n'avoir rien voulu je n'ai rien retenu
Pour n'avoir rien touché je n'ai rien déformé
Ça ne change pas un homme un homme ça vieillit
Oh ça ne meurt pas un homme un homme ça oublie
Ça ne change pas un homme un homme ça vieillit
Ça ne meurt pas un homme
Je n'ai pas cru l'ami ni l'amour ni les filles
Je n'ai pas pris le temps je m'attendais devant
Mais je les ai brûlés mes châteaux de papier
Avec des vrais serpents avec des faux semblants
Ça ne change pas un homme un homme ça vieillit
Oh ça ne meurt pas un homme un homme ça oublie
Ça ne change pas un homme un homme ça vieillit
Ça ne meurt pas un homme
Pour n'avoir jamais cru je n'ai jamais vécu
Pour n'avoir jamais su mon père je te salue
Ça ne change pas un homme un homme ça vieillit
Oh ça ne meurt pas un homme un homme ça oublie
Ça ne change pas un homme un homme ça vieillit
Ça ne meurt pas un homme
Oh ça ne meurt pas un homme un homme ça oublie
Ça ne change pas un homme un homme ça vieillit
Ça ne meurt pas un homme
Bonne chance,
Chérie, bonne chance
Mon cœur ne gardera que des regrets, chérie
Du temps qu'on a vécu tous les deux
Ce temps qu'on a connu tous les deux
Ne fut jamais du temps perdu pour moi
Bonne chance,
Chérie, bonne chance
Il ne me restera plus désormais, chérie
Qu'à rêver de l'amour au passé
Et ces merveilleux jours du passé
Je te souhaite de les rencontrer
Une autre fois
Mais je suis sûr que nul ne te comprendra
Nul ne t'apportera les mêmes joies sur Terre
Personne au monde ne peut plus t'enivrer
Ne peut te parler comme j'ai su le faire
Bonne chance
Chérie, bonne chance
Merci pour tout ce que tu m'as donné, merci
Pour ta jeunesse et tant de folie
Pour les plus beaux moments de ma vie
Je veux te dire malgré ma souffrance
Bonne chance
Bonne chance,
Chérie, bonne chance
Pars sans te retourner car je voudrais, chérie
Retenir en mon cœur pour plus tard
Mes peines et mes pleurs pour plus tard
Quand je me retrouverai seul sans toi
Bonne chance,
Oh, bonne chance,
Chérie, bonne chance
Heureux celui que tu veux retrouver, chérie
Qui va prendre tes nuits dans ses mains
Faisant jaillir tes cris par ses mains
Et te faire oublier mon existence